En présence du CEO de Seraphin.legal, membre du comité scientifique, le pôle numérique du club des Juristes, présidé par le professeur Bruno Deffains, est officiellement lancé.
Il proposera différentes productions scientifiques pour accompagner la transition de la filière juridique dans ce nouveau paradigme comprenant des professionnels du droit et des universitaires.
Les travaux s’appuieront sur un diagnostic partagé et présenté ce 6 juin par certains représentants du comité scientifique: » nous savons que face au développement des « legaltechs » le marché du droit oscille entre angoisse et enthousiasme, entre révélation d’un nouveau segment de consommation du droit qui permet un accès plus libre à ce type de service et difficulté liée à une connaissance insuffisante de la dimension économique et organisationnelle du secteur par nombre de professionnels du droit, en entreprise comme en cabinet.
Les conseils des entreprises constatent aussi un manque de culture juridique et fiscale des ingénieurs et/ou des informaticiens souvent associés au lancement de projets innovants et qui reçoivent en école un enseignement limité en droit.
Par ailleurs, la lecture de nombreux rapports récents révèle les peurs des professions juridiques pour leur futur et souligne le besoin pour les jeunes juristes comme les élèves avocats de se préparer à l’utilisation de ces nouvelles opportunités techniques, voire simplement de développer une familiarité avec ce nouvel environnement numérique. »
Le projet a donc pour objectif de proposer des analyses d’opinions, des études et des approches qui permettraient de faciliter la transition de la filière Droit vers ce nouvel environnement en s’appuyant sur un eco-système fédéré autour d’un pôle d’excellence universitaire.
« Quelles sont les principales conséquences de la transformation numérique sur le marché du droit ? »
Comment le service public pourrait-il mieux profiter de la legaltech pour renforcer l’accès au droit et à la Justice ? »
« Comment aider la justice grâce à l’intelligence artificielle et la legaltech ? »