Pour une direction juridique pilote du processus de Contract Management

Accélérez la production contractuelle de l'entreprise, sécurisez les modèles partagés et disposez d'une vision globale des engagements juridiques de l'entreprise grâce à la mise à dispositon d'une solution contrathèque pilotée par la direction juriidque

Les principaux avantages d’une solution de Contract Management pour Le Directeur Juridique

La gestion et l’optimisation de la gestion des contrats est le principal processus relevant de la responsabilité du directeur juridique.
Une solution de Contract Lifecycle Management (CLM) offre de nombreux avantages qui permettent de sécuriser les engagements juridiques de l’entreprise tout en laissant davantage d’autonomie aux opérationnels.
Voici les principaux bénéfices pour les départements juridiques

1. Sécurisation des engagements juridiques

Le principal enjeu pour un directeur juridique est de garantir la conformité légale et contractuelle de tous les engagements de l’entreprise. Une solution CLM permet de centraliser les contrats dans un référentiel sécurisé, d’automatiser le suivi des échéances et de faciliter le respect des obligations contractuelles, réduisant ainsi les risques de litiges et de non-conformité​​.

2. Automatisation des processus répétitifs

Les tâches manuelles, comme la rédaction ou la révision des contrats, sont chronophages et susceptibles d’erreurs humaines. Grâce à l’automatisation, les contrats standards peuvent être générés rapidement via des modèles préapprouvés, permettant au département juridique de se concentrer sur les cas complexes et stratégiques​​.

3. Accélération des cycles de négociation et de signature

Les solutions CLM intègrent des workflows collaboratifs qui permettent aux parties prenantes de négocier en ligne, de suivre les versions et les modifications, et d’accélérer les processus de validation et de signature électronique​​. Cela réduit considérablement les délais, optimisant ainsi la productivité du service juridique et le time-to-market des contrats.

4. Visibilité et suivi en temps réel

Un CLM offre une vue d’ensemble sur le portefeuille contractuel de l’entreprise, avec des tableaux de bord centralisés et des outils de reporting qui facilitent l’analyse des performances contractuelles (échéances, obligations, etc.). Cela permet au directeur juridique d’avoir une maîtrise complète des engagements en cours et de prévenir les risques liés à des échéances ou obligations non respectées​.

5. Autonomie des équipes opérationnelles

Un des avantages clés est la possibilité pour les départements non-juridiques de créer, modifier et gérer eux-mêmes des contrats standards, dans des limites définies par les juristes. Cela décharge le service juridique des tâches mineures tout en maintenant un contrôle rigoureux sur les aspects critiques des contrats​​.

6. Conformité et audit simplifiés

Les fonctions de suivi et d’archivage des contrats, couplées à des systèmes de gestion de la conformité, permettent de s’assurer que les documents sont en adéquation avec les normes internes et externes. Cela facilite les audits et garantit une traçabilité complète des actions liées aux contrats​​.

7. Intégration avec les autres solutions de l’entreprise

Connecter une solution CLM aux systèmes existants, tels que le SSO (Single Sign-On), la signature électronique, l’ERP, le CRM et les solutions de compliance (type regtech), offre une interopérabilité accrue et des processus fluides. Cette intégration permet de centraliser et automatiser la gestion des données contractuelles, en synchronisant les informations avec les autres départements (comptabilité, gestion des ventes, RH, etc.). Par exemple, les données issues des contrats peuvent être directement utilisées pour les opérations financières via l’ERP ou pour la gestion des relations clients avec le CRM. De plus, le SSO garantit un accès sécurisé et simplifié aux utilisateurs, tandis que les solutions de signature électronique et de compliance facilitent le respect des régulations et la traçabilité des opérations​​.

Conclusion

Pour un directeur juridique, une solution CLM ne se limite pas à une simple gestion documentaire. Elle représente un outil stratégique pour automatiser, sécuriser et optimiser l’ensemble du cycle de vie contractuel, tout en renforçant l’efficacité et la conformité juridique de l’entreprise.

Persona !

Sofia – Directrice Juridique

Nom : Sofia
Âge : 46 ans
Emploi : Directrice Juridique
Situation familiale : En couple, 3 enfants
Ville : Paris

Contexte professionnel

Sofia est directrice juridique dans une grande entreprise de la distribution. Elle fait partie des cadres exécutifs et occupe un poste à responsabilités où elle dirige une équipe de 10 juristes, spécialisés dans divers domaines (Corporate, RH, Social, Fiscalité, Droit des affaires, Consommation). Cependant, aucun des membres de son équipe n’est dédié à l’innovation juridique ou à la gestion de la protection des données (DPO).

Bien que son entreprise ait investi dans l’innovation au niveau des magasins, du marketing et des équipes commerciales, la direction juridique (DJ) reste le dernier département à ne pas avoir encore entamé sa transformation digitale. Sofia est consciente de la nécessité de digitaliser ses services, mais elle fait face à des obstacles : elle manque de temps et d’expertise en matière de nouvelles technologies, d’autant plus qu’elle est déjà très occupée par la gestion des dossiers liés aux opérations de LBO (Leverage Buy-Out).

Objectifs et motivations

Sofia souhaite répondre aux attentes du COMEX, qui attend de la direction juridique qu’elle soit capable de présenter des données fiables et chiffrées sur l’activité contractuelle. En effet, il s’agit du dernier service de l’entreprise à ne pas être digitalisé et à ne pas fournir de données de performance clés.

Elle aimerait également fluidifier et simplifier les processus internes au sein de son équipe, souvent trop chronophages. Sofia cherche une solution clé en main, facile à déployer, qui puisse automatiser et optimiser le travail de son équipe, tout en rendant la DJ plus rentable.

Les juristes passent trop de temps à répondre aux questions des clients internes, et les processus de demande auprès du département juridique ne sont pas respectés, ce qui entraîne des inefficacités. De plus, Sofia manque de visibilité sur l’utilisation des ressources de son service et sur la gestion du parc contractuel de l’entreprise, ce qui peut poser problème en cas de crise ou d’évolution législative rapide.

Frustrations

  • Manque de temps : Trop accaparée par des tâches lourdes comme la gestion des LBO, Sofia n’a pas encore pu explorer sérieusement des solutions de digitalisation pour son équipe.
  • Inefficacité des processus : Les juristes de son équipe perdent du temps à répondre aux sollicitations des clients internes, et les procédures en place ne sont pas toujours respectées, entraînant des lenteurs.
  • Investissement non optimisé : Un outil de gestion électronique des documents (GED) a été mis en place il y a plusieurs années, mais il est aujourd’hui mal ou plus utilisé, et ne répond plus aux besoins actuels.
  • Manque de visibilité et de réactivité : Sofia n’a pas une vision claire sur le parc contractuel de l’entreprise et ne se sent pas en mesure de répondre efficacement en cas de crise ou d’évolution législative.
  • Absence de données chiffrées : La DJ est le seul département de l’entreprise à ne pas disposer d’indicateurs de performance clés à présenter au COMEX.

Solutions recherchées

Sofia souhaite trouver une solution simple à mettre en place, qui soit à la fois intuitive et complète. Cette solution devrait permettre à son équipe de gagner du temps en automatisant certaines tâches répétitives et en améliorant les procédures de suivi des demandes juridiques.

Elle souhaite également une meilleure visibilité sur les activités de son département, notamment sur les contrats et la gestion des risques associés, afin de pouvoir réagir plus rapidement aux évolutions législatives ou aux crises. Cette solution devrait aussi permettre de mesurer la performance de son équipe, en produisant des données chiffrées

Une DJ augmentée par sa solution CLM

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Remplacer les templates Word par des générateurs de contrats

La plupart des départements juridiques fournissent aux équipes opérationnelles des modèles Word pour les aider à générer des contrats de manière autonome. Toutefois, il arrive fréquemment que ces modèles soient modifiés par les utilisateurs et envoyés directement aux clients finaux.
Grâce à notre éditeur No Code, le département juridique pourra créer une bibliothèque de clauses et automatiser ses modèles pour les transformer en générateurs de contrats. Les équipes opérationnelles pourront ainsi rédiger les contrats en remplissant des formulaires, bénéficiant ainsi d’une plus grande autonomie, tout en respectant le cadre contractuel fixé par le département juridique, garant de la stratégie contractuelle de l’entreprise

 

Centraliser dans la plateforme CLM les phases de validation et de négociation

En pratique, le processus contractuel est souvent informel, avec des étapes de validation variables selon les circonstances. La direction juridique n’a pas toujours une visibilité claire sur les négociations en cours.
Les échanges fréquents par emails entraînent des allers-retours, rendant le suivi des versions difficile et augmentant les risques juridiques. Une plateforme CLM permet de formaliser des processus adaptés à chaque type de contrat, tout en centralisant toutes les étapes, commentaires et versions dans un même espace sécurisé

 

Disposer d’une base de données contractuelles

Une solution CLM transforme les documents juridiques en données contractuelles exploitables. En créant une base de données à partir des versions finales signées, la direction juridique devient un fournisseur de données fiables pour les autres systèmes d’information de l’entreprise.
Ces données permettent au service juridique d’élargir son rôle traditionnel, en fournissant au COMEX des rapports de suivi contractuel et en offrant aux équipes opérationnelles des alertes d’échéance ainsi que des outils de publipostage pour gérer efficacement les avenants et renouvellements. La direction juridique devient ainsi un véritable ‘digital contract manager’, renforcée par la technologie CLM

Veille juridique! Quelques conséquences de clauses mal rédigées…

 

Clause de non-conformité des produits :

Affaire Société X… c/ M. Y… :
Dans cette affaire, la Cour de cassation a jugé que la clause de non-conformité des produits devait être interprétée strictement. L’absence de précision sur les modalités de réclamation a conduit à un litige sur la validité des réclamations faites par l’acheteur, entraînant des pertes financières pour le vendeur. Une contrathèque aurait permis de standardiser les clauses de non-conformité pour éviter de telles ambiguïtés.

Clause de renouvellement de crédit :

Affaire Société IGF Industries – Arbel Fauvet Rail c/ Bred Banque Populaire :
La société IGF, mise en redressement judiciaire, avait obtenu divers concours financiers garantis par un gage sur stocks et le privilège du prêteur de deniers. Le renouvellement des crédits et les clauses financières associées étaient mal définis, ce qui a conduit à un contentieux complexe sur les obligations de la banque et les droits de la société en redressement. Une contrathèque aurait permis de disposer de modèles de clauses financières claires et conformes aux exigences légales.

Clause de mobilité dans les contrats de travail :

Affaire M. X… c/ Société Y… :
Un responsable qualité a contesté son licenciement pour avoir refusé une mutation prévue par une clause de mobilité dans son contrat de travail. La Cour de cassation a jugé que la clause de mobilité devait être rédigée de manière précise et compréhensible pour être opposable. L’absence de clarté a conduit à un licenciement abusif. Une contrathèque aurait permis de standardiser les clauses de mobilité pour éviter de tels litiges.

Clause de rémunération variable :

Affaire Société Noyer Safia c/ Société AG Consult Trans :
La société Noyer Safia contestait la rémunération variable prévue dans le contrat d’audit réalisé par la société AG Consult Trans. La Cour de cassation a jugé que la mention manuscrite apposée par l’auditeur n’était pas suffisante pour justifier la rémunération variable, entraînant un contentieux sur la validité de la clause. Une contrathèque aurait permis de disposer de modèles de clauses de rémunération variable conformes aux exigences légales et jurisprudentielles.

Ces exemples montrent que des clauses mal rédigées ou l’absence de clauses obligatoires peuvent entraîner des contentieux complexes et coûteux. Une contrathèque mutualisée permettrait de standardiser les clauses contractuelles, d’assurer leur conformité aux exigences légales et de réduire les risques de litiges.

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